Il y a près de 15 ans, je suis parti aux Etats-Unis pour effectuer un Fellowship de Chirurgie Plastique et Esthétique avec le Pr. Michael Yaremchuk (Harvard Medical School – Boston).
J’ai alors été impressionné par la qualité de ses résultats de rajeunissement et d’embellissement du visage.
En effet, il avait été l’un des premiers à comprendre la nécessité de restaurer le support facial.
Aujourd’hui, l’acide hyaluronique et les MD Codes rejoignent cette approche avec des traitements aux suites plus légères pour nos patients.
Lors de ses liftings, le Pr. Michael Yaremchuk associait de petits implants au niveau de la pommette, du rebord orbitaire inférieur ou encore du menton.
Le vieillissement est en effet un mécanisme multifactoriel. Le lifting est un outil très puissant qui permettra de repositionner les muscles et la peau en haut et en arrière, là où ils étaient auparavant.
Mais avec les années, nous perdons également de l’os et de la graisse profonde, ce qui entraîne une perte de soutien pour la peau qui s’accumule “en bas et en avant”.
Ainsi se créent le sillon naso-génien, le pli d’amertume ou encore la bajoue.
Un lifting réalisé seul pourrait traiter le relâchement mais risquerait de donner une apparence de visage tiré et aplati.
Les implants permettaient alors de réaliser une véritable synergie avec le lifting, en restaurant le support facial.
Puis ces petites prothèses ont été progressivement remplacées par les transferts de graisse autologue, encore appelés lipofilling, qui permettent d’obtenir des résultats comparables mais avec des suites plus simples.
Cependant, la graisse utilisée est plus fluide que la graisse et l’os que nous perdons au fil des années et n’offre donc pas le même pouvoir de soutien.
J’utilise encore le lipofilling dans la majorité de mes liftings mais en plus petite quantité.
En effet, il apporte de précieuses cellules souches et des facteurs de croissance qui améliorent la qualité de la peau.
Mais à présent, avant les liftings, je réalise une restauration du support facial avec l’acide hyaluronique.
Les nouveaux gels d’acides hyaluroniques permettent d’obtenir des résultats qui durent plusieurs années, en ne nécessitant que des injections de “maintenance”, de moins en moins importantes en quantité.
Celles-ci seront réalisées environ tous les 2 ans.
Les différentes densités de gel permettent de restaurer au mieux les pertes de support qui surviennent avec la résorption osseuse ou graisseuse.
Les injections sont extrêmement précises, car elles sont réalisées avec un patient réveillé en position assise.
Le médecin travaille comme un sculpteur, en fonction d’un plan de traitement précis, réalisé après une étude personnalisée qui respecte les souhaits et les besoins de chaque patient.
En revanche, lors des premières séances, il faut éviter de réaliser des injections d’acide hyaluronique sur les “conséquences” du relâchement. Ces traitements dans les plans superficiels du bas du visage, comme les sillons naso-géniens ou les plis d’amertume, pourraient gommer les rides mais alourdiraient le visage et bloqueraient les expressions.
Le premier temps pour rajeunir ou embellir un visage passe par une restauration du support du visage. Il faut donc traiter les causes et non les conséquences en premier.
Les injections d’acide hyaluronique seront donc réalisées en premier lieu sur les deux tiers supérieurs du visage pour retrouver un bel ovale ou cône inversé de jeunesse.
Le visage comprend plusieurs unités anatomiques. Les MD Codes sont des sites précis, au sein de chacune de ces unités. Les unités faciales seront traitées selon un mode architectural qui restaurera le support facial en allégeant le visage. Cette technique révolutionnaire permet d’obtenir des résultats naturels et harmonieux d’une remarquable efficacité. Le principe est d’injecter, non pas pour créer un volume, mais d’injecter pour restaurer le soutien du visage.